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[Repubblica] Cette nuit a Bolzaneto traitement inhumain et dégradant

Un memoire de 543 pages pour les 47 renvois en justice : « Meme l'infirmière était une zone franche ». Mis en examen 5 médecins. L?agence Ansa reconstruit la terrible nuit du G8, les humiliations,les coups,les insultes,le sadisme.

GENOVA-Traitement inhumain et dégradant en violation de l'article 3 de la convention pour la sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Ainsi le PM Patrizia Petruzziello et Vittorio Ranieri Miniati ont définis les insultes,le sadisme,les coups de poing, les claques et les coups de pieds subis par les arrêtés transférés a la caserne de Bolzaneto durant le G8 de juillet 2001.

Selon la reconstruction de l'agence Ansa, les PM ont contesté aux mis en examen, policiers,médecins,les gardiens de prisons, les carabiniers, comme choix « jurisprudentiel », la violation de l'art 3 de la Convention des droits humain et non la torture « pour la durée des traitements infligés lors de la permanence des détenus

Un mémoire de 543 pages a été déposée et illustrée aujourd'hui au gup Maurizio DE Matteis, durant l'audience préliminaire pour les faits de Bolzaneto, durant laquelle 47 renvois en justice ont été demandés .Ce sont 15 dirigeants et agents de polices, 16 dirigeants et agents de polices pénitentiaire parmi eux le General Oronzo Doria, 11 carabiniers et 5 médecins , dont 3 femmes

Les magistrats ont rappelés « les mèches coupaient aux cheveux de Taline Ender, Massimiliano Spingi, et Sanchez Chicarro, l'entorse de la main de Giusepe Azzolina, la tête dans le trou du wc turc a Ester Percivati, l'humiliation de Marco Bistacchia contraint a se mettre a genoux et aboyer comme un chien et le passage a tabac de Mohamed Tabbach, personne avec un membre artificiel » A été aussi évoqué l'épisode humiliant imposé a Hinrrichs Meyer Thorsen ,contraint a endosser un chapeau rouge avec la fourche et un pic au lieu du marteau, avec lequel il a du tourner dans la cour sans pouvoir se l'enlever.

Les accusés ont cité un passage du livre « un an de constitution italienne :art 3 » d?Andrea Camilleri, lequel parlant des tortures en Iraq, souligne que l'oeil immédiatement tombe sur l'hebetete et la sadique satisfaction de la torture, mais pour qui vient a être torturé, réduit a une chose, a un objet: a un mannequin pour dressage...,un ex homme qui maintenant devient un chien en laisse....,plus un homme mais un bout de viande tremblante offerte a la bouche d'un chien »

Le mémoire divisé en cinq chapitres, illustre d'abord l'histoire de la prison provisoire et le nombre de personnes transférées (252),puis les premières accusations, l'organisation, les délits et les responsables a plusieurs niveaux et enfin les conclusions.

LES NIVEAUX APICAUX- Dans la memoire, au voix de responsables; le niveau apical a bolzanetto est indiqué pour la police d'Etat l'adjoint au préfet de police Alessandro Perugini, et le commissaire chef Anna Poggi (les deux mis en examens); pour l'Adminstration penitentiaire le magistrat coordinateur Alfonso Sabella (pour lequel a été demandé l'archivage), le general Claudio Ricci, le General Alfonso Mattiello, Le colonel oronzo Doria(mis en examen), les capitaines Pascale Migliaccio, Ernesto Cimino et Bruno Pelliccia, tous du corps des agents de prisons dissous, l'inspecteur de la police pénitentiaire Antonio Biagio Gugliotta (mis en examen).

«certainement les sujets importants ont expliqués qu'ils n'ont pas matériellement fait la garde devant les cellules des gens enfermés , ils avaient les honneur et les pouvoirs liés a la qualification de vigilance mais aussi ceux liés a la qualification d'officier

AIRE SANITAIRE-L'organisée dans le caserne de Bolzanetto qui aurait du être un lieu d'assistance et d?aide pour les personne détenus, une sorte de « zone franche » pour les maltraités, était devenue ,selon l'accusation, un autre endroit au parcours d?humiliation.

LES DELITS-Les délits évoqués sont sur divers titres d'abus d'officier, violence privée, abus d'autorité contre les détenus ou arrêtés, calomnie, violation du règlement pénitentiaire et de la convention pour la sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales

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