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[Procès aux 25] Catarci : « Les participants a l’assemblée dans l’archivage Digos »Gênes , 5 Avril 2005. 43 ème audience du procès sur dévastation et pillage durant le g8 de Gênes. Ont été notés en effet des points importants sur les méthodes, les modes,et la particularité du système d’identification des accusés lors d’une procédure pénale, durant laquelle on découvre que la Digos identifie et insère dans ses archives les participants à des assemblées non autorisées Ce qui émerge est une donnée éclairante dans un procès ou les accusés risquent entre 8 et 15 ans , le système d’identification des pm devient faible, peu claire, et indirecte (un des témoin ne reconnaissait pas un accusé, alors que celui qui effectue l’identification n’était pas présent) Dans les absents justifiés ,il y a en effet 2 appartenants au 6 ème bataillon Carabinier « Toscana », ce matin ils ont suivis au tribunal deux fonctionnaires de la DIGOS de Padova et de Roma , appelés a effectuer devant le tribunal des identifications de deux accusés. La défense , en ce qui concerne la première identification de la part de Mauro Finesso, fonctionnaire Digos de Padova ,a émis une exception concernant la validité de l’identification (demandant l’annulation de la déposition du fonctionnaire )les pm se sont bien sur opposés Le tribunal a enfin décidé sur la licité de l’identification de l’accusé. Le second témoin est Catarci Andrea, fonctionnaire Digos de Rome depuis 1998. Vétu de vert militaire , avec l’allure un peu sèche de qui a déjà perdu trop de temps dans l’anti-chambre (le procès a commencé avec un peu de retard et a eu une pause de un peu près vingt minutes ), Andrea Catarci ne rapporte pas la même relation de service et a des difficultés de mémoire quand le Pm l’a entre ses mains. Il raconte son expérience semi-fiction pour y rajouter l’identification d’un accusé ,ne sachant ni le nom ,ni vraiment sa participation lors des journées de Gênes ; Toutes les infos relèvent d’un « collègue dont je ne me souvient plus le nom ». Une matinée voyeuse a Gênes ,qui enregistre des moments de tensions et des échanges de plaisanteries entre la défense et le parquet et dans lequel émerge la méthode d’identification nominative dans les archives de la Digos :en fait il suffit d’être en évidence dans certaines situations, participer aux grandes manifestations ou des manifestations non autorisées. Dans ce cas aussi la défense s’oppose a l’acquisition d’une photo, pour manque de clarté de l’accusé, là aussi les PM s’opposent. Le tribunal décide d’acquérir la photo, sans y mettre un nom . Enfin les pm demandent la possibilité d’insérer dans la liste des témoins Truglio, Zappia, Placanica, et les autres (tous présents lors de l’homicide de Carlo Giuliani) » pour éclairer la situation Piazza Alimonda » ; la défense se remet a la décision du pm et demande d’écouter dans un premier temps le coordinateur de la centrale operative des Carabiniers pour obtenir l’enregistrement des communications radio des Carabiniers. Prochaine audience le 12 avril. Demain , 6 avril,première audience du procès concernant les faits de l’école Diaz |
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