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Dans la première audience après la pause estivale du procès sur 25 manifestants accusés de dévastation et saccage durant le g8 de Gênes, deux témoins ont été écoutés .
Les deux premières heures ont été l’examen du témoin Sebastiano Pinzone, digos de Gênes appelé pour l’identification d’un accusé a travers les photos prises alors qu’il fait des courses dans la ville .

Le deuxième témoin est Claudio Cappello, actuellement major des carabiniers parachutistes tuscania, et durant 2001 capitaine de la Ccir « echo » du bataillon sicilia, la compagnie spéciale crée pour le g8 et employée pour la place Alimonda le 20 juillet 2001.
Cappello remet la faute sur l’adjoint au préfet de police Adirano Lauro, fonctionnaire de PS responsable de place.
En particulier Capello confirme ses doutes sur la dernière intervention rue Caffa, ou s’est passée l’homicide de Carlo Giuliani place Alimonda.
Dans la déposition de Cappello, expert d’ordre public mais surtout de mission a l’extérieur (comme Israël, Somalie, Bosnie, Irak) il y a d’implicites critiques sur les confrontations durant les sommets avec l’armée, pour avoir mis des personnes peu expertes dans une situation « chaude » comme celle de gênes, qui comprenait des militaires en services depuis peu de mois, comme Raffone et Placanica.

Un des aspects les plus importants émergés durant le contre examen de la défense est la question des deux defenders présents sur la place Alimonda.
Un des deux était a disposition du Colonel Truglio, l’autre de Cappello, qui se souvient de la présence des deux engins jusqu'à 10 minutes avant l’homicide.
Cappello ordonne a Placanica de monter dans l’engin alors qu’il est « atteint de problèmes psychomoteurs et très nerveux » puis il dit qu’il s’en est désintéressé vu que les engins devaient partir.
Cappello tient a souligner que les deux engins ne devaient pas suivre le peloton, car ils auraient été dans l’embarras, et que si il l’avait su il les aurait fait partir.
Les engins restent et même suivent les carabiniers a pied, avec les conséquences que nous connaissons.

Cappelo dit ne pas avoir vu l’homicide de carlo Giuliani.
Il s’avance pourtant vers le corps et déclare avoir vu qu’il avait été investit, les photos montrent clairement sa présence a cote du corps pendant qu’un jet de sang sort de la pommette de Carlo.

En regardant une photo sur laquelle on voit bien un carabinier touchait Carlo a terre, il déclare que ni lui ni un autre n’a touchait le corps.
Il soutient enfin de ne jamais avoir eu en main les objets de Placanica durant la soirée suivante alors qu’une communication radio est présentée, où il affirme avoir en sa possession le casque de Placanica.

De toute façon le major cappello se retranche derrière des affirmations incongrues et derrière une série d’embarras « je ne me souviens pas » jusqu'à affirmer que la nouvelle que Giuliani avait été tué par un coup de feu lui avait été donnée pas avant une heure du matin, alors que le defender lui avait été affilié, il n’a pas de nouvelle de où a finit le defender ni quel parcours il a fait après le drame de la place Alimonda.

Il reste a espérer que le Colonel Truglio, qui était a bord de l’autre defender se rappelle de quelque chose de plus…..

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