[Communiqué de presse ]
Canepa&Canciani, collection automne/hiver 2005
La soixante-deuxième audience du procès contre vingt cinq manifestants
accusés de destruction et de saccage se poursuit comme un défilé de mode :
habillements, objets, chapeaux, bracelets, tatouages.
Le duo Canepa et Canciani nous offre quatre heures d'examen ressemblant plus
à un tour de passe-passe qu'à un débat.
Leur fidèle styliste, Franco Zampese, employé au Bureau G8, établi au
Commissariat de Gênes pour mener les enquêtes sur les dommages et identifier
les responsables présumés.
Comme l'enregistre le tribunal, l'examen semble entendu : les apparences ne
trompent pas et les mois de travail au coude à coude de Zampese et Canciani
se font remarquer.
D'après lui, il n'y avait pas de témoin, mais comme cela arrive souvent aux
experts, même officieux, il est en mesure de tout reconstituer, comme dans
un scénario. Une longue audience dans laquelle
Canciani, il faut l'admettre, apporte d'autres points.
La preuve se fait dans le débat : le devoir de la défense sera de démentir
le chateau accusateur du témoin Zampese, qui s'est ingénié jusqu'à ce jour
à suivre pas à pas les mouvements et l'habillement de chacun des accusés.
Prochaine audience le 25 octobre 2005.