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9 ème proces DIAZ

Communiqué de presse Diaz: «Celui là c’est le dernier g8 que vous faites»

9 ème audience du procès contre 29 agents des forces de l'ordre pour les faits de lésion, faux témoignages et calomnie a la suite de l'éruption dans l’école Diaz.

Aujourd'hui à se présenter a été le journaliste Lorenzo Guadagnucci (rédacteur du Resto del Carlino, mais présent a Gênes dans la journée du samedi pour intérêts personnels) frappé dans le gymnase de l'école et hospitalisé dans la nuit du samedi 21 juillet.
Sa déposition est claire, simple et linéaire.
Retourné dans le complexe a 22h, après être passé a 20h pour laisser des choses, le journaliste s'endort.
Peu de temps après il est réveillé par des bruits et des cris, puis la police entre dans le gymnase, où il était avec d'autres personnes.

«j'ai vu un groupe d’agents entrer rapidement, ils hurlaient, ils se sont dirigés directement sur les personnes qui étaient devant eux, sur les cotes de la salle les agents ont commencé a donner des coups de pied et donner des coups de matraque et a cracher, je me souviens qu’ils crachaient, ils disaient quelques phrases «c'est le dernier g8 que vous faites», «ce soir vous allez vous amusez un peu moins».

Puis il a été frappé, d'abord par deux agents, puis par un autre, «jusqu'à ce que je ne puisse plus me défendre».
Apres, planté a l'hospital, avec des lésions et contusions au thorax et dans le dos, il découvre en lisant le journal avoir été accusé d'association délinquante a fin de dévastation et pillage. Tous les 93 manifestants arrêtés cette nuit ont été accusés.

Les défenseurs n'ont pas que des arguments diaboliques, ils essayent d'énerver le témoin, qui répond en confirmant tout ce que a été dit durant l'examen avec le PM.
Il n’a pas vu qu'il y avait déjà des gens blessés avant ce raid, mais il conteste qu'il y a eu seulement le raid au rez- de chaussé et donc il ne peut exclure qu'il y en a eu aux autres étages. Même il coupe court le président.

Le contenu des avocats qui défendent les policiers souligne leur difficulté dans un procès qui semble être parfaitement clair en ce qui concerne les poursuites, les violences physiques et les autres, de la part des forces de l’ordre durant cette nuit a Gênes. Leurs petits sourires durant les récits des violences semble être a la hauteur des accusés qu'ils défendent.
Demain, 10 ème audience, 9h30 dans la salle bunker du tribunal.

Transcription et synthèse
http://italy.indymedia.org/news/2005/11/923927.php